Elo de la ruë du can

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Artiste

Nom : Elo de la Rue du Can
Société créée en : 1998
Installée à : Paris
Savoir-faire : Soies peintes

Comment vous décrivez-vous ?

À la fois artiste et artisan, je travaille sur des métrages de soie que je peins à la main. Ce sont donc des pièces textiles uniques, exclusives et non reproductibles. L’exercice de rendre la soie aussi évidente à travailler que le papier m’a demandé plusieurs années de recherches. J’ai exposé ma première série de pièces abouties en juin 2017, à Paris.

Qu’est-ce qui différencie vos collections ? 

Les collections que je signe à mon nom sont très picturales. Je travaille les accords de couleurs comme de grands chromos. Je prends le temps d’apprécier le comportement des encres, la vie de cette peinture qui fuse naturellement.
Je travaille aussi en partenariat avec des créateurs de mode et de design pour des pièces uniques, à envisager comme des objets à collectionner. 

Avez-vous des projets qui se distinguent de vos créations habituelles ?

Oui, je crée essentiellement des pièces à porter, comme des peintures dans lesquelles on s’enroule. Par extension, la transparence de la soie m’a donné envie d’exploiter cette luminosité. J’ai donc développé avec un designer mobilier une pièce peinte rétro-éclairée. Comme un grand tableau que l’on allume le soir. Cette pièce en appelle d’autres à venir.

Je crée des pièces à porter, comme des peintures.

Est-ce qu’il y aurait un projet qui vous ferait rêver ? 

Bien sûr, on n’a jamais assez de rêves. Parmi les plus accessibles, j’aimerais travailler sur un projet de boiseries à panneaux de soie intégrés, avec un éclairage interne : cela serait fabuleux. J’aimerais également développer une technique de peinture main sur velours.

Parlez-nous de votre technique de création.

Les Japonais utilisent des techniques anciennes pour peindre et illustrer les kimonos. Avec les matériaux dont nous disposons en France, j’ai cherché à m’approcher au plus près de la technique traditionnelle Yuzen. Comme un Yuzen à la française me permettant d’illustrer les pièces de soie avec une grande liberté, doublée d’une non moins grande exigence technique. 

Pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Anne-Sophie ? 

Au moment de rencontrer Anne-Sophie, je travaillais sur un projet qui me posait problème. Une amie nous a mises en lien pour en discuter. 

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